Les Refuges périurbains

Le Nuage

Localisation : Parc de l’Ermitage, Lormont

Conception : Candice Pétrillo, Zébra3/Buy-Sellf    

Réalisation : Zébra3/Buy-Sellf

Date : 2010 – Oeuvre produite pour panOramas, le parc des Coteaux en biennale

Capacité : 7 personnes (3 lits doubles et 1 lit simple)

Ouverture : du 1er mars au 30 novembre – Gratuit – Sur réservation

Accès : Tram A, station Les Iris



Voir la carte en plein écran


Le parc de l’Ermitage
Le parc de l’Ermitage est l’un des nombreux parcs qui composent le parc des Coteaux de la rive droite. Aménagé sur les vestiges d’une ancienne carrière de ciment, il offre une situation sans équivalent sur la métropole : un caractère de friche sauvage sobrement équipé, un relief prononcé et inattendu à Bordeaux, des vues spectaculaires sur la ville, des kilomètres de sentiers, un lac turquoise au fond d’un vaste creux… Pour celui qui le découvre, l’expérience est inoubliable, surpris qu’il est de trouver ce morceau de « parc canadien » niché au cœur de l’agglomération et à seulement 10 minutes à pied du tramway. Le Nuage est délicatement posé au bord du lac.

Le Nuage
Située au bout d’une petite montée, sur les rives d’un lac bordé d’un coteau touffu, cette folie architecturale aux lignes arrondies est la promesse d’un abri insolite au cœur de la nature, à quelques pas de la ville. S’endormir bercé par le chant des grenouilles, se réveiller avec celui des oiseaux… Clin d’œil à l’architecture utopique, teintée de réminiscences de caravaning, cette œuvre en forme de cumulus convoque le mythe de la cabane et suscite la rêverie.


The Ermitage park
The Ermitage park is one of the many parks that makes up the Parc des Coteaux on the right bank. The park has been built on the remains of an old cement quarry and provides a location like no other in the city: the character of a modestly equipped, wild wasteland; a distinct and unexpected elevated area in Bordeaux; spectacular views of the city; miles of pathways; a turquoise lake within a vast hollow. For those who find it, it is an unforgettable experience, and a surprise to have this little piece of “Canadian park” nestled in the heart of an urban area and only 10 minutes’ walk from the tram. Le Nuage is delicately positioned next to the lake.

The Cloud
Situated at the end of a small slope, on the bank of a lake that is surrounded by a dense hillside, this architectural “folly,” with its rounded lines, promises to be an unusual shelter in the middle of nature, yet just a stone’s throw away from the city. Fall asleep to the sound of the croaking frogs, wake up to the sound of the birds… This cumulus-shaped work is a nod to utopian architecture, tinged with memories of caravanning; it highlights the mythical aspect of the cabin and causes us to daydream.


 

Le Hamac

Localisation : Parc de Mandavit, Gradignan

Conception : Yvan Detraz, Bruit du frigo  

Réalisation : Zébra3/Buy-Sellf

Date : 2012

Capacité : 6 couchages : 3 lits doubles

Ouverture : du 1er mars au 30 novembre – Gratuit – Sur réservation

Accès : Corol 36, arrêt Parc de Mandavit



Voir la carte en plein écran

 

Le Parc de Mandavit
Le parc de Mandavit est l’un des maillons de la chaîne des parcs traversés par la rivière Eau Bourde, entre Canéjan et Villenave-d’Ornon. Cet ensemble de dix parcs offre un corridor de nature domestiquée d’environ 5 kilomètres, cerné majoritairement par des zones résidentielles. Chaque parc joue un rôle d’espace de proximité pour les riverains, mais l’ensemble forme un territoire d’intérêt et de dimension métropolitaine. Installé en lisière de bois, à proximité de l’ancien château, le Refuge périurbain Le Hamac se présente comme une folie contemporaine.

Le Hamac
Près de l’ancien château de Mandavit à Gradignan, en lisière de bois et au coeur de son parc aux lignes classiques, Le Hamac émerge dans ses formes angulaires et sa couleur jaune vif, étrange oeuvre architecturale en pleine nature. Chrysalide, banane, objet venu d’ailleurs… chacun peut y voir une forme, mais ceux qui s’en approchent remarqueront ses filets souples qui s’élancent vers les arbres. La structure constitue un véritable hamac pour ceux qui souhaitent y dormir à la belle étoile, et une aire de jeu originale pour les enfants tout au long du jour.
Comme le dit son concepteur Yvan Detraz : « Nous voulons inspirer confort et sécurité dans une nature que la plupart des gens ne sont plus habitués à fréquenter une fois la nuit tombée, dans un environnement qui attise l’imaginaire. » Ainsi, dans sa partie en dur, reposant sur des pieds, ce refuge figure un cocon dans la verdure, non loin de la ville, une étonnante cabane habillée de bois à l’intérieur et percée de six fenêtres côté parc et côté forêt, un espace protégé et ouvert, entouré de chênes, de hêtres et de pins parasols.


The Mandavit park
The Eau Bourde River passes through a series of linked parklands, one of which is the Mandavit park, located between Canéjan and Villenave d’Ornon. This collection of ten parks provides a corridor of tamed nature that is around 3 miles long and is surrounded mainly by residential areas. Each park provides a nearby space for residents, however, together they form an area of city-wide interest. The Suburban Shelter, Le Hamac, is located on the edge of a wood near to the old château and it has the look of a contemporary folly.

The Hammock
The Hammock, with its angular form and bright yellow colour, emerges near to the old Mandavit Château in Gradignan, on the edge of a wood, in the heart of the château’s traditional parkland: a strange architectural work in the middle of nature. Chrysalis, banana, something from outer space… everyone can make out a shape, but those who come closer notice the soft nets that jut out towards the trees. For anyone wanting to sleep under the stars, the structure is an actual hammock, or an unusual playground for children to play in all day long. In the words of the designer, Yvan Detraz, “the majority of people aren’t used to visiting the outdoors like this after night fall and we want to inspire comfort and security in an environment that fuels the imagination.” As such, the solid section of the shelter, raised off the ground on feet, represents a cocoon, not far from the city, in the midst of the greenery. The interior of this astonishing cabin is lined with wood and has six windows looking out over the park and the forest, a protected open space surrounded by oak, beech and umbrella pine trees.


 

Les Guetteurs

Localisation : Parc des rives d’Arcins, Bègles

Conception : Candice Pétrillo, Zébra3/Buy-Sellf    

Réalisation : Zébra3/Buy-Sellf

Date : 2012 – En partenariat avec Voies Navigables de France

Capacité : 6 couchages (3 lits doubles)

Ouverture : du 1er mars au 30 novembre – Gratuit – Sur réservation

Accès : Bus ligne 36, arrêt Arches de l’Estey et lignes 11 et 34, arrêt Rives d’Arcins



Voir la carte en plein écran

 

Le parc des rives d’Arcins
Le parc des rives d’Arcins se déploie sur une bande étroite entre la Garonne et une vaste zone commerciale. D’un côté, le fleuve et ses carrelets, et de l’autre, les magasins et leurs parkings. Cette rencontre improbable entre deux paysages et deux imaginaires radicalement différents, caractéristique de l’urbanisme de zone, confère au lieu une atmosphère étrange. Le parc, très fréquenté par les visiteurs de la zone commerciale, offre un long travelling sur le paysage fluvial local : carrelets de pêcheurs, pont de la rocade, port de plaisance, île d’Arcins, berges sauvages… Les Guetteurs, installé à la place d’un ancien carrelet, semble observer impassiblement ces deux mondes.

Les Guetteurs
Des animaux magiques et totémiques, trois hiboux regroupés dos à dos, nous observent et veillent sur le fleuve. Le dessin est inspiré des brachyotes, petits hiboux des marais qui nichent au sol. On pense au doux hululement que l’on entend lors des bivouacs… Nous sommes à l’emplacement d’un ancien carrelet traditionnel, au-dessus des roseaux – un long ponton permettant d’accéder à une terrasse qui s’ouvre sur la Garonne. Comme le dit leur conceptrice, Candice Pétrillo : « L’idée des oiseaux m’est venue très vite. Après les derniers travaux d’extension de la zone commerciale, j’ai vu des migrateurs qui tournoyaient dans le ciel, à la recherche de l’ancienne zone humide asséchée. Le clin d’oeil animalier et le galbe de l’objet sont quant à eux un hommage aux sculpteurs François Pompon et François-Xavier Lalanne. »
Les couchages en rond, comme dans un nid, se situent dans les têtes des hiboux et permettent d’observer les étoiles, la lune, les reflets du fleuve plongé dans l’obscurité… Les enfants et les personnes à mobilité réduite peuvent également dormir au rez-de-chaussée. En haut ou en bas, les Guetteurs veillent sur le sommeil et les rêves.


The rive d’Arcins park
The rives d’Arcins park is a narrow stretch of land between the Garonne River and a large retail park. The river and square dipping nets are on one side, and shops and car parks are on the other. This improbable meeting of two radically different landscapes and scenes is typical of the area’s urban plan, and results in an unusual atmosphere within the park. The park, which attracts many visitors from the retail area, provides a panoramic view of the surrounding river landscape : square dipping nets, the ring road bridge, the marina, the Île d’Arcins, and the wild river banks. Les Guetteurs, built on the site of an old fishing net, appears to observe these two worlds impertubably.

The Watchers
Three owls huddled back to back, magical and symbolic animals, watch us and keep watch over the river. The design is inspired by the short-eared owl, small marsh owls that nest on the ground; it makes us think of the gentle hooting that we hear when camping outside. We are on the site of an old, traditional square dipping net, above the reeds, where a long pontoon provides access to a terrace that opens on to the Garonne River.
The designer, Candice Pétrillo, says, “The idea of the birds came to me very quickly. Following the latest retail park extension, I saw that the migratory birds would circle the sky above searching for the old, dried-out wetlands. The nod to the animal world and the curve of the object are tributes to the sculptors François Pompon and François-Xavier Lalanne.”
The round, nest-like bunks are up in the owls’ heads and from there you can watch the stars, the moon and the reflections on the river plunged into darkness… Children and those disabled can also sleep on the ground floor. Whether upstairs or downstairs, les “Guetteurs,” meaning “the Watchers,” keep watch over sleep and dreams.


 

Le Tronc creux

Localisation : Forêt du Bourgailh, Pessac

Conception : Yvan Detraz, Bruit du frigo  

Réalisation : Zébra3/Buy-Sellf

Date : 2013

Capacité : 9 personnes (3 lits doubles et 3 lits simples)

Ouverture : du 1er mars au 30 novembre – Gratuit – Sur réservation

Accès : Lianes 4, arrêt Beauséjour



Voir la carte en plein écran

 

La forêt du Bourgailh
Le site du Bourgailh est un espace naturel boisé de plus de 100 hectares. Sa particularité est d’avoir été aménagé sur l’emprise d’une ancienne décharge, aujourd’hui enfouie sous une colline qui culmine à 70 mètres d’altitude, et dont les biogaz sont encore captés. Le site est notamment équipé de belvédères, véritables sculptures monumentales en bois qui offrent des vues saisissantes sur les confins de l’agglomération. Il dispose également d’une grande serre tropicale.

Le Tronc creux
Dans la forêt du Bourgailh à Pessac, Yvan Detraz a imaginé un refuge en forme de tronc d’arbre, en acier et bois, comme oublié là après une coupe d’arbres géants. Pour lui, « les troncs et les arbres creux sont des refuges naturels pour de nombreux animaux, à la fois nids, abris contre le froid ou cachettes pour échapper aux prédateurs, mais ils sont aussi des symboles de vie comme de mort, de protection comme de menace. Le mystère qui les entoure a toujours stimulé l’imaginaire des hommes, inspirant légendes et contes folkloriques, servant d’habitats pour les ermites, de lieux de sabbat pour les sorcières… ».
Cette oeuvre architecturale se souvient également que le site fut auparavant une décharge, et les écorces qui la recouvrent prennent la forme de crampons, rappelant eux-mêmes les roues des compacteuses, ces engins utilisés pour broyer et tasser les détritus. Comme les autres Refuges périurbains, celui du Bourgailh est une évocation aux sens multiples qui en appelle à l’imaginaire du lieu et à celui de ses habitants d’une nuit. Si chaque cabane artistique inspire les rêves de ses dormeurs, ceux du Bourgailh doivent être riches et touffus comme une forêt au coeur de l’urbain.


The Bourgailh forest
The Bourgailh forest is an area of woodland covering more than 250 acres. It is unique because it was built on a former landfill site that is now buried beneath a 230 ft high hill, the biogases of which are still being used. Enormous wooden lookout structures that offer striking views across the entire city are dotted around the site. There is also a large tropical greenhouse.

The hollow trunk
Yvan Detraz designed a steel and wooden shelter in the shape of a tree trunk for the Bourgailh forest in Pessac, as if it had been left behind after the cutting down of some giant trees. For him, “trunks and hollow trees are natural shelters for numerous animals, they are nests, shelters from the cold or hiding places used to escape predators, but, as well as being symbols of death and threat, they also symbolise life and protection. The mystery that surrounds them has always fed man’s imagination, inspiring legends and folk tales, serving as a place to live for hermits or sites for witches Sabbath gatherings.”
This architectural work is also a reminder that the site was a former landfill. The pieces of bark that cover the shelter are shaped like cleats, a nod to the compactor wheels from the machines that were used to crush and compress the refuse. As with the other Suburban Shelters, The hollow trunk at Bourgailh plays on multiple senses, causing calling both the site and its night time residents to use their imaginations. If each of the artistic shelters inspire those who sleep in them to dream, the Bourgailh dreams should be rich and dense like a forest in the middle of the city.


 

La Belle étoile

Localisation : Domaine de la Burthe, Floirac

Conception : Stéphane Thidet

Réalisation : Zébra3/Buy-Sellf

Date : 2012

Capacité : 6 couchages (2 lits doubles et 2 lits simples)

Ouverture : du 1er mars au 30 novembre – Gratuit – Sur réservation

Accès : Accès : tram A, station Floirac Dravemont



Voir la carte en plein écran

 Le domaine de la Burthe
Le domaine de la Burthe est, avec ses 70 hectares, le plus grand espace du parc des Coteaux. Principalement constitué de forêts anciennes, il dispose également d’installations sportives, d’un château reconverti en centre de loisirs et d’un centre équestre. Blotti entre rocade et zones pavillonnaires, cette « forêt primaire », intacte et luxuriante, creusée d’une multitude de chemins séculaires, permet de se soustraire complètement au tumulte urbain environnant, le fond sonore de la rocade se confondant même, avec un peu d’imagination, à celui d’une lointaine cascade. Le Refuge périurbain La Belle étoile occupe une petite clairière et se découvre comme une surprise au détour du chemin.

La Belle étoile
Les expressions peuvent parfois être prises au pied de la lettre : l’artiste-plasticien Stéphane Thidet propose de dormir littéralement « à la belle étoile » – les Refuges périurbains ne sont-ils pas des cabanes sous le ciel ? Au coeur du domaine de la Burthe, à Floirac, dans un lieu presque secret, il a déployé une étoile à cinq branches. Comme autant de tentes canadiennes au style minimal, chaque branche de l’étoile accueille les dormeurs, et l’ensemble forme un pentagone à ciel ouvert. Sous les grands arbres, chacun se glisse dans son refuge individuel à la nuit tombée, mais reste proche des compagnons d’une nuit pour ce campement en pleine forêt qui rappellera sûrement à chacun d’autres bivouacs dans les grands espaces. Une étoile est tombée du ciel à Floirac, elle est habitable.


The La Burthe park
Measuring a little over 170 acres, the La Burthe park is the largest parkland within the Parc des Coteaux. The park is primarily covered with old-growth forests, however, it also provides sporting facilities, a château that has been converted into a leisure centre and an equestrian centre. This “primary forest,” nestled between the bypass and residential areas, is intact and luxurious. Age-old paths have hollowed their way through the trees, allowing visitors to completely escape the surrounding urban turmoil; with a little imagination, even the drone of the ring road can blend with the sound of a distant waterfall. La Belle étoile Suburban Shelter is a surprise discovery, hidden around a corner in the path, and positioned in a small forest clearing.

The Star
Expressions can sometimes be taken literally: visual artist Stéphane Thidet invites to sleep really “under the stars” – are the Suburban Shelters not cabins under the sky? In the heart of La Burthe park in Floirac, in an almost secret place, the artist has created a five-pointed star.
Each point of the star, like so many basic ridge tents, is a place to sleep, and together they form a pentagon shape out in the open air. As night falls each person slips into their individual shelter under the tall trees, but everyone stays close to their camping companions in this forest campsite that will surely remind everyone of other bivouacs in the great outdoors. A star has fallen from the sky and landed in Floirac, you can sleep in it.


 

La Nuit Américaine

Localisation : Tertre de Panoramis, Bassens

Conception : Fichtre 

Réalisation : Zébra3/Buy-Sellf

Date : 2015

Capacité : 8 couchages (8 lits simples)

Ouverture : du 1er mars au 30 novembre – Gratuit – Sur réservation  

Accès : Tram A, station La Gardette



Voir la carte en plein écran

 

Le parc de Panoramis
Le parc de Panoramis est un des lieux les plus sauvages et les plus méconnus du parc des Coteaux de la rive droite. Son accès est confidentiel et s’effectue par les arrières des lotissements environnants. Son tertre naturel offrant des vues inédites sur le port industriel de Bassens, le pont d’Aquitaine, la Garonne et la zone de Bordeaux Lac. Cette bizarrerie topographique, évoquant une pyramide tronquée, semble avoir été le théâtre de lointaines cérémonies mystiques ou sacrificielles. C’est sur cet espace à l’atmosphère étrange qu’est installé le refuge La Nuit Américaine.

La Nuit américaine
Huit gradins descendant à flanc de coteau et offrant, que l’on soit assis ou couché, une vision « cinémascope » via une large baie vitrée… Les formes épurées et la discrétion caractérisent ce Refuge périurbain qui préfère voir qu’être vu. Et il y en a des choses à voir dans l’environnement du parc Panoramis à Bassens ! Juste au-dessous du belvédère offrant l’une des plus belles vues de la métropole sur la Garonne, entre pins, prairies et vergers, tout près des orchidées sauvages, La Nuit Américaine offre un paysage hybridé de ville et de nature. Son champ s’étend du pont d’Aquitaine au sud, au silo du port de Bassens au nord – avec le nouveau stade en repère central.
C’est dans le cadrage qu’opère la baie vitrée. Large d’environ 8 mètres, ses vitres teintées de bleu jouent avec l’impression de scène nocturne. Le collectif nantais Fichtre rappelle que « le procédé cinématographique qui donne son nom au refuge fait également écho au lien qu’a entretenu la ville de Bassens avec la présence américaine au début du 20e siècle ».


The Panoramis park
The Parc de Panoramis is one of the wildest and least known of the Parc des Coteaux on the right bank. The park is unassumingly accessed through the rear of the surrounding housing estates. It boasts a natural mound that offers previously unseen views of the industrial Bassens port, the Pont d’Aquitaine bridge, the Garonne River and the Bordeaux Lake area. The strange feature that resembles a truncated pyramid, appears to have been the scene of distant mystical or sacrificial ceremonies. This site, with its unusual atmosphere, is home to the Nuit Américaine shelter.

The American night
Eight steps go down the side of the hill and, regardless of whether you are sitting or lying down, through the large bay window you have a “widescreen” view. Discreetness and pure shapes characterize this Suburban Shelter that prefers to see than be seen… and there is plenty to see around the Parc Panoramis in Bassens ! Just below the panoramic viewpoint offering one of the city’s most spectacular views of the Garonne River, between the pine trees, meadows and orchards, very close to the wild orchids, the American night Shelter presents a hybrid landscape of city and nature. Its field of vision extends from the Aquitaine Bridge in the south, to the Port de Bassens silo in the north with the new stadium as a central point of reference.
The bay window is effective because of the view it frames. The 26ft long window has a blue tint that gives the impression that it is always night-time. The Nantes collective Fichtre recalls that, “the cinematographic process that gives its name to the shelter also echoes the link maintained between the town of Bassens with the American presence at the beginning of the 20th century.”


 

La Vouivre

Localisation : Parc de Cantefrêne, Ambès

Conception : Candice Pétrillo, Zébra3/Buy-Sellf

Réalisation : Zébra3/Buy-Sellf

Date : 2013

Capacité : 7 couchages (3 lits doubles et 1 lit simple)

Ouverture : du 1er mars au 30 novembre – Gratuit – Sur réservation

Accès : Bus ligne 91, arrêt Saint-Exupéry



Voir la carte en plein écran

 

Le Parc de Cantefrêne
Le parc de Cantefrêne est situé sur la presqu’île d’Ambès, à la pointe nord de l’agglomération, où se rejoignent la Dordogne et la Garonne pour former l’estuaire de la Gironde. Le parc, construit dans une ancienne gravière, est situé au coeur d’une vaste zone industrielle et pétrochimique. La singularité du site tient à son contexte et sa situation géographique. Le fait de s’y rendre constitue déjà en soi une véritable expérience, un voyage initiatique dans un paysage aux airs de bout du monde. Le parc, constitué de plusieurs plans d’eau, est sobrement aménagé. On y trouve notamment un minigolf, des barbecues, quelques mobiliers. Le Refuge périurbain La Vouivre est posé au bord d’un des lacs, dans la partie la plus sauvage du parc.

La Vouivre
La Vouivre de la presqu’île d’Ambès est sans doute le refuge qui s’amuse le plus avec les peurs enfantines et ancestrales. Après avoir créé Le Nuage et les mystérieux Guetteurs à Bègles, Candice Pétrillo a imaginé une cabane en bois que vient enserrer un corps sinueux venu des profondeurs de la terre ou de l’eau. Racine, anaconda, « male beste » surgie des marais ou bien peut-être ce monstre aquatique issu du folklore, serpent ailé dans certaines légendes, dont l’écrivain Marcel Aymé fera une séduisante jeune fille, que l’on nomme la Vouivre. Il est dit que la créature cache dans les roseaux un rubis lorsqu’elle entre dans l’eau pour y pêcher, un objet de toutes les convoitises qui provoque les voleurs. Candice Pétrillo ose jouer de l’angoisse éprouvée par les citadins lorsqu’ils séjournent de nuit en forêt, près d’un lac en apparence si tranquille…
Un passage dans ce Refuge est également l’occasion de découvrir ce bout de terre du bec d’Ambès, méconnu des habitants de l’agglomération bordelaise.


The Cantefrêne park
The Cantefrêne park is located on the Ambès peninsula, at the northern most tip of the city, where the Dordogne and Garonne Rivers meet to form the Gironde estuary. The park was built on a former gravel pit and is located at the heart of a large industrial and petrochemical area. Both the context and the geographical location of the site make this park unique. Even getting there is an experience in itself, a maiden voyage through what feels like the world’s end. The park consists of several lakes and is sparsely developed, although there is a mini-golf course, barbecues and benches. The Vouivre Suburban Shelter is positioned on the edge of one of the lakes, in the park’s wildest area.

The Vouivre
The Vouivre on the Ambès peninsula plays on childhood and ancestral fears and is undoubtedly the most amusing of all the Shelters. After having created The Cloud and the mysterious Watchers in Bègles, Candice Pétrillo designed a wooden cabin in the clutches of a contorted body that originates in the depths of the earth or the water. A root, an anaconda, a “giant beast” appears from the marshland, or perhaps this aquatic monster even comes from folk tales, a winged serpent in some legends, which the writer Marcel Aymé has made into a seductive young girl named The Vouivre. It is said that the creature hides a highly desired object that appeals to the thieves, a ruby, in the reeds while she enters the water to fish. Candice Pétrillo dares to exploit the feelings of anxiety surrounding a night spent in a forest, near to a seemingly tranquil lake…
Visiting this shelter also provides an opportunity to discover this section of land on the beak of Ambès, known to only a handful of Bordeaux’s residents.


 

Le Prisme

Localisation : Lac de la Blanche, Ambares-et-Lagrave

Conception : Lou-Andréa Lassalle

Réalisation : Zébra3/Buy-Sellf

Date : 2016

Capacité : 8 couchages (4 lits doubles)

Ouverture : du 1er mars au 30 novembre – Gratuit – Sur réservation

Accès : Bus ligne 90 arrêt Ambarès centre puis Flexo 49 arrêt Courtefesse



Voir la carte en plein écran

 

Le lac de la Blanche
Aménagé sur d’anciennes gravières, le lac de La Blanche offre un paysage chaotique de marais où la végétation et la faune sauvage cohabitent avec les lignes à haute tension. Il annonce les grands paysages humides et industriels de la presqu’île plus au nord. Ce site de 60 hectares est surtout fréquenté par les pêcheurs et quelques promeneurs. Resté longtemps confidentiel, le lac de La Blanche est aujourd’hui en plein développement et entend rayonner à une échelle plus métropolitaine. Il offre en effet un vaste terrain de jeu propice aux loisirs nautiques (bateau, planche à voile, canoë, baignade…) et la municipalité y organise déjà des événements sportifs et culturels.

Le Prisme
C’est en bordure de lac qu’est venu s’ériger Le Prisme, imaginé par l’artiste plasticienne Lou-Andréa Lassalle. Énigmatique, à l’image du site dans lequel il s’inscrit, Le Prisme concentre toutes les énergies de La Blanche. Il évoque l’ésotérisme du paysage si particulier de ce lac où se mêlent black-bass, monstres des profondeurs locales, pylônes haute tension et nature nappée de brouillard.
« Le Prisme est un endroit entre deux dimensions. Un entre-soi où l’on se retire, propice aux révélations. Un nouvel augure, un lieu à vivre seul ou avec un groupe avec qui refaire le monde. Entre les facettes vitrées de ce refuge, les lumières et le monde se diffractent pour révéler des nuances insoupçonnées. On redécouvre le paysage, ses différents spectres invisibles à l’oeil nu. Un horizon rempli de visions fantasmagoriques, qui n’attendait que sa révélation. Sous le prisme de ce refuge, un univers entier est à réinventer, dans ce lieu intime et silencieux, flottant entre le réel et le rêve. » Lou-Andréa Lassalle


The La Blanche lake
The La Blanche lake has developed on the site of former gravel pits and features a chaotic marsh landscape where vegetation and wildlife coexist alongside overhead power lines. It is a taste of the peninsula’s vast wet and industrial landscapes that can be found further north. The 150-acre site is often visited by fishermen and even walkers. For a long time the Lac de La Blanche was a well-kept secret, however, it is now in full development and the aim is to increase its appeal across the wider city. It provides a large leisure space suitable for water activities (boating, windsurfing, canoeing, swimming, etc.) and the city council already organises sporting and cultural events here.

The Prism
The Prism, imagined by the visual artist Lou-Andréa Lassalle, stands on the edge of a lake. Le Prisme, just like its location, is enigmatic; it gathers in all the energy from La Blanche. It conjures up the hidden nature of the landscape specific to this lake, where black bass can be found alongside the monsters contained in these deep waters, high-voltage pylons and nature covered in fog.
“The Prism is a place between two dimensions. A place to retreat to, conducive to revelations. A new omen, a place to be alone or in a group putting the world to rights. Both lights and the world diffract through the glazed sides of this shelter, revealing unexpected nuances. We rediscover the landscape and all its different spectra that are invisible to the naked eye. A horizon full of phantasmagorical visions that were just waiting to be revealed. Through the lens of this shelter, a whole universe is waiting to be reinvented, in this intimate and silent place, floating between reality and dreams.” Lou-Andréa Lassalle


 

Le Haut Perché

Localisation : Chemin du Moulinat, Le Haillan

Conception : Studio Weave

Réalisation : Zébra3/Buy-Sellf

Date : 2017

Capacité : 6 couchages (1 grand lit)

Ouverture : du 1er mars au 30 novembre – Gratuit – Sur réservation

Accès : Bus ligne 30 arrêt Parc Sainte-Christine depuis le terminus du Tram A Le Haillan Rostand



Voir la carte en plein écran

 

Chemin du Moulinat, vallée des Jalles
La vallée des Jalles au nord de la métropole est, avec ses 4 500 hectares, le plus vaste espace naturel de l’agglomération. Il possède deux sites classés Natura 2000 et une réserve naturelle. Ce territoire est traversé par de nombreux cours d’eau appelés jalles.
Il se compose de zones humides (marais, étangs, gravières, lagunes…), de zones maraîchères et de forêts. Le Haut-perché est niché dans une clairière oubliée au bout d’un chemin, au coeur d’une forêt cernée par le pavillonnaire.

Le Haut-perché
Le Haut-perché est installé dans une petite clairière où l’eau est omniprésente. Le refuge, tout en courbes et porté par un système d’arches, évoque la silhouette élancée des châteaux d’eau. Il est érigé au bord de la rivière et vient ajouter une note aérienne face aux deux anciennes bâtisses qui ont façonné ce lieu : le moulin à eau et la maison du meunier.
Accessible par une échelle japonaise et pensé comme un observatoire à visées multiples, il cadre, à travers ses fenêtres subtilement positionnées, des vues plongeantes sur la jalle, rasantes vers l’horizon ou encore fuyantes vers le ciel.


The Moulinat way, Jalles Valley
The Jalles Valley to the north of the city covers 17 square miles and it is the city’s largest natural space. It includes two protected Natura 2000 sites and a nature reserve. The area has a number of rivers named jalles running through it.
It comprises wetlands (marshes, ponds, gravel pits, lagoons, etc.) as well as market gardening and forest areas. Le Haut-perché is nestled in the heart of a forest, in a forgotten clearing at the end of a path, surrounded by housing estates.

The High Perched
The High Perched is situated in a small clearing, where water is all around. The curved shelter, supported by a system of arches, conjures up images of the slender water tower silhouette. This shelter, built on the edge of the river, adds a sense of elevation to the two old buildings that have already set the scene: the water mill and the miller’s cottage.
The shelter is accessed using a ladder and is considered an observatory that looks out in multiple directions. The windows are subtly positioned and offer views diving down towards the Jalle, reaching out towards the horizon or even disappearing up to the sky.


 

Neptunea

Localisation : Lac de Bordeaux Bruges

Conception : Mrzyk & Moriceau

Réalisation : Zébra3/Buy-Sellf

Date : 2017

Capacité : 6 couchages (3 couchages en bas, 3 à l’étage)

Ouverture : du 1er mars au 30 novembre – Gratuit – Sur réservation

Accès : Tram C station Les Aubiers puis 10 min à pied ou bus 15 arrêt Centre de voile



Voir la carte en plein écran

 

Le lac de Bordeaux Bruges
Le lac de Bordeaux Bruges, d’une superficie de 160 hectares, a été créé dans les années 1960 pour assécher une zone de marais et étendre au nord l’urbanisation de la ville. Le long des 8 kilomètres de berges, se déploie un univers urbain foisonnant mixant aménagements de loisirs, usages spontanés et occupations sauvages. On y trouve pêle-mêle une grande plage de sable fin bondée l’été, un parcours santé à l’ombre d’une pinède, une vaste prairie où s’installent chaque week-end d’improbables restaurants éphémères tenus par des familles asiatiques poétiquement appelées « Dames du Lac », ou encore un spot sauvage de plongeons sur le pont de la rocade… Les façades du lac, désormais largement urbanisées, proposent un patchwork d’architectures modernes et contemporaines marqué en particulier par l’interminable bâtiment pionnier du parc des expositions (le plus grand hangar de France) et par la skyline du nouvel écoquartier Ginko.
Le refuge Neptunea est posé sur l’eau au bord d’une crique secrète. Sa silhouette blanche, visible de tous côtés, est un repère visuel dans cet environnement éclectique.

Neptunea
Mrzyk & Moriceau ont dessiné une oeuvre aux allures de gastéropode géant. Dans l’imaginaire, le coquillage connecte deux mondes : la coque opaque de l’animal suggère une vie au-delà du regard – dans ce rapport ambigu entre une coque solide, protectrice, exposée, et une masse molle, flexible, vulnérable, intime. Inspiré de la grande famille des Neptunea, le petit habitacle imaginé par les deux artistes dresse ses parois diaphanes dans un élan spiralé aux courbes douces, qui évoquent par analogie d’autres formes, de la glace à l’italienne aux nuages cycloniques ou aux bras des galaxies. Dans la nature, il n’y a pas d’angles droits. Cette maison-coquillage s’inscrit aussi dans le sillage d’architectures non fonctionnalistes qui prônent un habitat fluide, et recrée le lien avec le ventre maternel, la coquille protectrice, le nid. Elle rappelle d’autres architectures sculptures de constructeurs utopiques tels Pierre Székely, Jean Louis Chanéac, Antti Lovag ou Pascal & Claude Haüsermann. Ces derniers, précurseurs de la maison coque, ont conçu les plans de la maison Unal, qui inspira directement Annette Tison et Talus Taylor pour la demeure des Barbapapa. Neptunea doit beaucoup à ces « maisons bulles » aux formes organiques, ce que l’on nomme parfois la blob architecture.


The Bordeaux Bruges lake
Created in the 1960s to dry out an area of marshland and to extend the urban development of the city further north, the Bordeaux Bruges lake covers almost 400 acres. A plentiful urban environment exists along the 5 miles of bank, where leisure facilities co-exist alongside more spontaneous and wild uses of the area. There is a large sandy beach that is crowded in the summer, a fitness trail in the shade of a pine forest, a large meadow where every weekend unlikely pop-up restaurants appear, run by Asian families and poetically named “Dames du Lac” or “Ladies of the Lake,” and even a place to wild dive from the ring road bridge. The shores around the lake are now largely urbanised and offer a patchwork of modern and contemporary architecture that is marked in particular by the never-ending, pioneering exposition centre (the largest in France) and by the skyline of the new ecoquarter, Ginko.
The Neptunea shelter is situated on the water, on the edge of a secret cove. Its white silhouette, visible from all directions, is a visual landmark in this eclectic environment.

Neptunea
Mrzyk & Moriceau have designed a piece that looks like a giant gastropod. In our imaginations, the shell connects two worlds: the opaque animal shell hints at a life beyond that which can’t be seen – a life in this ambiguous relationship between a solid, protective shell, and a soft, flexible, vulnerable and intimate mass. The small interior, designed by two artists, was inspired by the large Neptunea family; the translucent walls rise upwards in a gently spiralling motion that is reminiscent of other forms from Italian ice cream, to cyclone clouds or galaxy spiral arms. In nature there are no right angles.
This house-shell is also part of the aftermath of nonfunctionalist architecture that advocates a fluid habitat, and recreates the link between the mother’s womb, the protective shell and the nest. Neptunea reminds us of other utopian sculptural architecture, such as the works of Pierre Székely, Jean-Louis Chanéac, Antti Lovag or Pascal & Claude Haüsermann. These last two, as precursors to the shell house, designed the plans for the Unal House, which directly inspired Annette Tison and Talus Tayo with the Barbapapa house. Neptunea owes a lot to these organically shaped “bubble houses,” those which are sometimes referred to as blob architecture.


 

La Station Orbitale

Localisation : Arboretum, Saint-Médard-en-Jalles

Conception : Les Frères Chapuisat

Réalisation : Zébra3/Buy-Sellf

Date : 2019

Capacité : 11 places (4 lits doubles et 3 lits simple)

Ouverture : 1er mars au 30 novembre – Gratuit – Sur réservation

Accès : Bus Ligne 3 et Ligne 30 – Arrêt Moulin de Gajac



Voir la carte en plein écran

 
© Jean-Baptiste Menges / Bordeaux Métropole

L’Arboretum
L’Arboretum est une prairie boisée à l’entrée du parc des Jalles, peuplée d’essences endémiques : chênes pédonculés, pins maritimes, bouleaux, saules et vergnes.
Ce site intimiste d’1 hectare se situe à l’intersection de trois zones remarquables. Au nord, le bois des Sources offre de nombreuses balades entre les points de captage des eaux de la métropole. Au sud, la plaine sportive et récréative des bords de Jalles accueille de grands événements publics. À l’ouest, enfin, s’allonge le Camp des Lanciers, un étonnant lotissement construit selon le plan en damier d’un ancien camp militaire de 1845.
Le Refuge périurbain La Station orbitale surplombe la Jalle, un affluent de la Garonne et fait face au pont Eiffel de la piste cyclable Bordeaux-Lacanau. Jouant à la fois le rôle de repère et d’observatoire, il frissonne aux croassements de la mare pédagogique, toute proche.

La Station orbitale
Un étrange vaisseau s’est posé sur la planète périurbaine. Une structure labyrinthique, érigée vers le ciel, composée de capsules savamment empilées et soutenues par de nombreux piliers. On s’y introduit par une pente, sorte de rampe de lancement, ouvrant sur un espace collectif composé de quatre capsules réunies autour d’une table centrale. Au plafond, des trappes débouchent sur deux étages de capsules individuelles, offrant trois modules minimalistes d’1 mètre de haut. L’évolution dans le Refuge rappelle celle des astronautes dans une station spatiale, l’apesanteur en moins. On s’accroupit, on se faufile, on se hisse, on grimpe. Les repères sont bouleversés. Le corps se meut et se contorsionne. Les sorties dans l’espace sont prévues grâce au toit terrasse du dernier niveau, belvédère juché à 6 mètres de haut. S’offrira alors la récompense suprême de ces multiples acrobaties, un point de vue imprenable sur l’environnement alentour : au loin, des lotissements, des terrains de sport, un stand de tir à l’arc, une vaste forêt, et à vos pieds, la piste cyclable, une rivière, une mare pédagogique, des essences végétales et une faune prolifiques. Un refuge tout à la fois station d’observation astronomique et odyssée périurbaine vertigineuse.


The arboretum
The Arboretum is a wooded meadow at the entrance of the parc des Jalles, populated with native species: pedunculate oaks, maritime pines, birches, willows and speckled alders.
This intimate 2.5 acre site is situated at the crossroads between three noteworthy areas. The bois des Sources, offering numerous walks around the city’s water catchment areas, is to the north. To the south, the sports and leisure facilities along the banks of the Jalle play host to large public events. Finally, to the west, the Camp des Lanciers housing estate has been built in blocks on the site of a former military camp dating back to 1845.
The Orbitale station Suburban Shelter overlooks the Jalle, a tributary of the Garonne River, and faces the Eiffel Bridge on the Bordeaux-Lacanau cycle track. Simultaneously playing the role of both landmark and observatory, it shudders at the croaking of the nearby pond.

The Orbitale station
A strange vessel has landed on the suburban planet. It is a tall, labyrinth-like structure, made up of skillfully stacked capsules, all supported by many pillars. You enter via a ramp, a kind of launch pad, that opens onto a shared space built around a central table and four fold-down benches. Hatches on the ceiling lead to two floors of individual capsules, offering three minimalist pods that are a little over 3 ft high.
Moving through the shelter is similar to the way in which astronauts move through a space station, minus the weightlessness. You crouch down, you weave in and out, you climb. The points of reference are turned upside down. The body moves and twists.
The shelter’s exits have been planned out with roof terraces, all transformed for the most adventurous to climb to the final, 30 ft high lookout area. Those who reach the top will be rewarded with unparalleled views of the surrounding area: the housing estates, the sports fields, an archery stand, a vast forest, are all in the distance, and then close by there is the cycle track, a river, a teaching pond. This shelter is both a star-gazing station and a dizzying, suburban odyssey.


 


© Jean-Baptiste Menges / Bordeaux Métropole

© Jean-Baptiste Menges / Bordeaux Métropole

© Jean-Baptiste Menges / Bordeaux Métropole

 

Présentation


Le sentier des Terres Communes, tout comme le GR® Métropolitain crée par Bordeaux Métropole, est jalonné par les 11 Refuges périurbains.
Le concept de Refuge périurbain a été imaginé en 1999 par Yvan Detraz dans le but de mettre en valeur le territoire périurbain de la métropole bordelaise et d’y développer l’itinérance.


Voir en plein écran

 


Le projet des Refuges périurbains est mené depuis 2010 par Bruit du frigo (conception du projet, direction générale et artistique), en collaboration avec Zébra3/Buy-Sellf (direction artistique et technique / réalisation).
Il est accompagné et financé par Bordeaux Métropole, avec la participation des communes hôtes (Ambares-et-Lagrave, Ambes, Bassens, Bègles, Bordeaux, Floirac, Gradignan, Le Haillan, Lormont, Pessac, Saint-Médard-en-Jalles).

La popularité des Refuges ne cesse de s’affirmer au fil des années, tant auprès des habitants de la métropole que des visiteurs de passage, invités à occuper ces hébergements insolites, pour une nuit : en couple, en famille, entre amis, on vient y partager un instant de plénitude, de dépaysement ou de simple convivialité.

Télécharger  « Genèse », un texte de Sebastien Gazeau – Fr./En.


Les refuges sont ouverts du 1er mars au 30 novembre et sont gratuits. Il suffit de réserver (une nuit maximum). Le confort est sommaire et il n’y a ni eau, ni électricité.

Accéder au site de réservation en ligne de Bordeaux Métropole


Un nouveau type d’équipement public pour un nouvel usage urbain

Afin d’incarner et de promouvoir la pratique de la randonnée périurbaine et plus largement de favoriser la découverte du territoire, nous avons imaginé d’installer une série de refuges autour de la métropole bordelaise.
Des refuges pour randonneurs, comme en haute montage.
Des refuges pour ceux qui désirent faire l’expérience d’une retraite insolite en pleine ville.
Des refuges aux formes désirables, tous uniques, entre sculpture et architecture, à même d’offrir à ses occupants une expérience spatiale et poétique inoubliable.

Les Refuges périurbains sont pensés comme un équipement culturel scindé en onze pièces réparties sur le territoire.


Le Nuage, refuge pilote

En 2010, dans le cadre de la 1ère édition de panoramas, biennale d’art contemporain sur le parc des Coteaux de la rive droite bordelaise (Bassens, Cenon, Floirac, Lormont), Bruit du frigo a proposé de tester le concept de Refuge périurbain. La conception de ce refuge pilote a été confiée à Zébra3, qui a imaginé et réalisé Le Nuage, installé au parc de l’Ermitage à Lormont.
C’est à partir de cette expérience pionnière et au regard de son succès public, que nous avons cherché avec Zébra3 à étendre le concept à l’échelle de l’agglomération. En 2012, La CUB (Communauté urbaine de Bordeaux) s’engageait dans l’aventure en soutenant ce projet inédit. Désormais, Bordeaux Métropole en assure au quotidien la gestion et la valorisation, avec l’appui des communes hôtes.


Le projet des Refuges périurbains a reçu le prix 2016 de l’Innovation périurbaine – catégorie Vivre ensemble, cohésion sociale et culture du ministère de l’Aménagement du Territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales.

Dossier de presse Prix de l’innovation périurbaine 2016


In Bordeaux, as in most other cities, its heterogeneous suburb is not or badly known by most people. In these urban fringes, urbanization generates spaces without uses. A strange mixture arises: urban network, industrial zones, small housing estates, leftover natural spaces and industrial wasteland recaptured by nature. The places we mostly know are shopping centers, the big roads leading to it, small housing estates where we might live. But as there is no urban life and the places are not though for pedestrians we naturally use the car or public transportations to enter these areas. Inhabitants generally have a quite bad opinion of this places and politicians have tendency to hide them.

Once on site, these spaces seem to live their own story, ignored by the surrounding urban life. In these zones between city and nature we see a secret neglected city. In spite of a general bad opinion and a tendency to hide those spaces, we think on the contrary that their potential should be revealed, that we should accept them as an extension of the city and see it as an urban enrichment. It is actually a chance to have a series of more or less natural spaces within touching distance of the town centre. We would like to question the capacity of those budding leftover spaces.

Like natural spaces, urban metropolis offer a diversity of landscapes and territories that are favorable for adventure and exploration. They can be seen as hiking land. The outskirts have this potential of breaking with everyday life, offering exoticism and unfamiliar feelings right next door, the whole required ingredients for a perfect hiking experience.
The suburban shelters are a new public equipment for a new urban use.
In order to embody and encourage urban hiking, and promote the (re)discovery of the territory, we designed, built and installed a series of 11 shelters around the urban area of Bordeaux.

Refuges for hikers as in the mountains.
Refuges for those that would like to experience an unusual retreat in the middle of the city.
Refuges for visitors that are looking for an alternative accommodation.
Refuges with desirable shapes, all unique, between art and architecture, offers an unforgettable spatial and poetic experience.

Every shelter can host for free up to 11 persons. As in mountain refuges it is quite simple : there is no electricity and no water access, only beds and a common space.


The concept of Suburban Shelter has been imagined by Yvan Detraz in 1999. The project has been developed by Bruit du frigo (general and artistic direction), in collaboration with Zebra3/Buy-Sellf (artistic and technical direction, production). Different artists or design teams were in charge of designing the objects.
Bordeaux Métropole is financing the project, with the participation of the hosted cities.


 

Livre


Les Refuges périurbains / Suburban Shelters

Une co-édition Bordeaux Métropole et les Éditions WildProject – Sortie le 8 mars 2019
256 pages – 20 x 26 cm
Bilingue français / anglais
Plus de 300 photographies et illustrations couleur
En vente en librairie, 20 €



L’ouvrage Les Refuges périurbains retrace l’histoire d’un projet unique : la création dans l’agglomération bordelaise de onze observatoires artistiques d’une métropole en mouvement, reliés entre eux par un système de sentiers et chemins de traverse. Onze œuvres architecturales en dialogue avec leur environnement, qui invitent le randonneur, l’habitant, le visiteur à porter un regard nouveau sur les paysages. Et à redécouvrir étapes après étapes, cette nature à porter de ville, dans une itinérance contemporaine inédite, hors des sentiers battus.
Témoignages d’aventuriers, croquis d’artistes, photographies inédites, textes de géographe, sociologue et urbaniste… Les Refuges périurbains / Suburban shelters plongent au cœur de cette aventure métropolitaine.


Textes :
Sébastien Gazeau, journaliste
Mathieu Zimmer, urbaniste
Pierre Mahey, producteur
André Lortie, urbaniste
Sylvain Maestraggi, voyageur
Frédéric Latherrade, producteur
Candice Pétrillo, artiste
Yvan Detraz, architecte

Photographies :
Maitetxu Etcheverria
Bruit du Frigo, Zebra3/BuySellf

Traduction :
Rebecca Ellerker


This book explores a unique project : the creation of 11 Suburban Shelters in the Bordeaux area, 11 artistic sites from which to observe a constantly moving metropolis, all of them connected together by a network of paths and back roads.
11 works of architecture that relate to their environment, that invite the walker, the resident, the visitor to take a fresh look at the suburbs. To rediscover, step by step, the great outdoors that is on the city’s doorstep, taking a contemporary and innovative stroll off the beaten track.